Continuons notre voyage au sein de la structure cristalline avec ce deuxième article. Vous pouvez retrouver les deux autres articles ici : « L’Homme biotensègre », « L’Homme océanique quantique ». Ces trois courts articles présentent l’homme sous un aspect peu conventionnel, mais pourtant bien réel, si l’on envisage d’intégrer de multiples champs disciplinaires au sein des sciences. L’objectif est de vous sensibiliser à un cadre de pensée beaucoup plus large, bien au-delà de la pensée strictement matérialiste faisant office de dogme à tous les échelons de notre société, et par conséquent notre vision de la santé. J’entends par « pensée matérialiste », celle qui ne jure que par l’existence du « tout matière » sans réellement en comprendre les intéractions avec l’information et l’énergie dans l’univers. Ainsi, je suis heureux de vous présenter ces trois articles introductifs afin d’inaugurer la catégorie relative aux facettes multidimensionnelles de l’Homme. De nombreux points techniques ne seront pas approfondis volontairement, laissant peut-être certains d’entre-vous sur votre faim… Rassurez-vous, nous aurons tout le loisir pour le faire dans de prochains articles dédiés. Je vous souhaite une bonne lecture.
Les cristaux liquides : une matrice semi-conductrice de communication cellulaire
Au-delà de la vibration mécanique dans la structure biotenségre du corps, la conduction électronique et la résonance électromagnétique sont d’autres canaux ultra-rapides de la communication cellulaire à travers notre réseau d’eau semi-cristalline. Les cristaux liquides ne sont pas un matériau particulier. Ils constituent un état stable de la matière, au même titre que les états cristallin, liquide et gazeux. Ils ont à la fois des propriétés d’un liquide (fluidité) et des propriétés d’un solide cristallin (propriétés optiques, etc.). En réalité ces cristaux liquides ne sont pas l’exception mais la règle au sein du règne vivant1,2. Déjà au début des années 1940, Albert Szent-Györgyi (prix Nobel 1937 pour la synthèse de la vit.C) travaillait sur les structures insolubles habituellement écartées par les biologistes. À cet égard, rappelons que le collagène est quand même la protéine la plus abondante dans le corps. Il affirmait que les protéines du corps étaient analogues à des semi-conducteurs et que l’énergie pouvait circuler à travers le champ électromagnétique associé à l’eau. Les récentes recherches corroborent en effet que plus les arrangements cristallins seront ordonnés et meilleure sera la conduction électronique au sein des tissus3. Cette organisation particulière, en spirale, dite « cholestérique » (en référence aux dérivés du cholestérol dans lesquels elle a été observée pour la première fois au XIXe siècle) concerne – de manière transitoire ou permanente – la plupart des molécules indispensables à la vie (ADN, cellulose, collagène, chitine). Par des effets piézo-électriques les électrons peuvent circuler extrêmement rapidement à travers tout le réseau de la matrice corporelle. Le collagène se comporte comme un semi-conducteur dont la conductivité en courant continu augmente exponentiellement avec l’hydratation.
L’homme est câblé en fibre optique haut débit
La conduction électronique – par conséquent électromagnétique et donc à la vitesse de la lumière en ce qui concernce l’onde – peut se faire dans les fibres elles-mêmes le long des réseaux protéiques ou bien par saut de protons dans les couches d’eau associées à la surface des protéines. Ahmed, H Zewail (prix Nobel de chimie 1999), a démontré, grâce à la spectroscopie Femtoseconde (réactions chimiques de l’ordre de 10-15 s), que les atomes, le long des structures solides où les enzymes sont ordonnées se déplacent à plus de 1000 mètres par seconde ce qui surpasse de loin la diffusion à travers les liquides interstitiels entre les fibres (3 m/s) ainsi que la conduction nerveuse (0.5 à 120 m/s)4,3.
La mitochondrie : une unité bioélectronique à la base de la vie
La mitochondrie, petit organite cellulaire cytoplasmique, siège de la respiration cellulaire (dite phosphorylation oxydative et permettant la synthèse de notre ATP), est un bon exemple de cette conduction électronique ultra-rapide le long de sa membrane interne. La circulation des électrons dans le corps est donc à la base de la vie. Si le mouvement des électrons ralentit ou s’accélère la cellule est perturbée. Le stress oxydant est basé sur ce principe. C’est pourtant un processus naturel et bénéfique, il est d’ailleurs initié lors de la respiration où environ 2% de l’oxygène est utilisé pour fabriquer les radicaux libres. Ces derniers permettent, entre autres, le bon fonctionnement du système immunitaire en initiant une réaction inflammatoire. Quand la production de radicaux libres devient non contrôlée, le stress oxydant accélère le vieillissement en attaquant l’ensemble des structures cellulaires, y compris l’information génétique elle-même (l’ADN).
Les perturbations mitochondriales sont à la base de l’ensemble des maladies de civilisations5,6,7,8,9. Toutes les pathologies commencent donc au niveau atomique et quantique. L’alignement cristallin ordonné des structures fasciales qui sert de réseau à une conduction électronique efficiente est sous l’influence de divers paramètres : pH, lumière du soleil, lumière infra-rouge, massages, mouvements corporels, hydratation. A l’inverse les champs électromagnétiques de nos technologies modernes, un niveau d’hydratation insuffisant, mais également des émotions et pensées négatives (micro-crispations sensorielles) perturbent l’ordonnancement de ces structures nanocristallines. L’information circule donc moins bien et l’organisme a de plus en plus de mal à s’adapter. Le stress chronique et le mode de vie (sommeil, alimentation, activité physique) affectent considérablement la circulation et les réserves d’électrons dans le corps. Tout système ou organe dysfonctionnel a l’avantage de pouvoir être mesuré en bioélectrophonique EPI/GDV avant que les symptômes apparaissent. L’aspect de lueur de la décharge gazeuse est en effet conditionné par le flux électronique circulant dans les différentes parties du corps jusqu’aux extrémités des doigts. Une mise à la terre, en marchant pieds nus sur l’herbe par exemple, permet de se recharger naturellement en électrons et d’annuler la charge électrostatique délétère.
« L’existence de ce continuum cristallin liquide a été directement démontrée dans tous les organismes par une technique d’imagerie optique non invasive récemment découverte dans mon laboratoire. Il constitue une «conscience corporelle» qui précède le système nerveux en évolution; et je suggère, cela fonctionne toujours en tandem avec, et indépendamment du système nerveux. Cette conscience corporelle est la base de la sensibilité, le préalable à une expérience consciente qui implique la participation de l’ensemble intercommunicant du domaine de stockage d’énergie. »10 – Mae Wan Ho
>> Suite (partie 3) : L’homme océanique quantique
AUTEUR : Frédéric Broussard
Fondateur
Références bibliographiques :
- CNRS Le Journal. Tous les cristaux liquides sont dans la nature. CNRS Le journal https://lejournal.cnrs.fr/articles/tous-les-cristaux-liquides-sont-dans-la-nature (2018).
- Mitov, M. Cholesteric liquid crystals in living matter. Soft Matter 13, 4176–4209 (2017).
- Oschman, J. L. Médecine énergétique Les bases scientifiques. https://livre.fnac.com/a9692476/James-L-Oschman-Medecine-energetique (2016).
- nobelprize.org/prizes/chemistry/1999/8654-the-nobel-prize-in-chemistry-1999-1999/
- Pérez-Treviño, P., Velásquez, M. & García, N. Mechanisms of mitochondrial DNA escape and its relationship with different metabolic diseases. Biochim. Biophys. Acta Mol. Basis Dis. 1866, 165761 (2020).
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- Weinberg, S. E., Sena, L. A. & Chandel, N. S. Mitochondria in the regulation of innate and adaptive immunity. Immunity 42, 406–417 (2015).
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- Ho, M. W. Rainbow And The Worm, The: The Physics Of Organisms. (Wspc, 2008).