Photo d’illustration : Dame de onze heures ou Star of Bethleem (nom associé à la Fleur de Bach) – étoile à cinq branches qui symbolise l’Homme accompli. C’est la fleur de de la consolation, du choc à la réorientation. Retour à la pureté et à l’innocence. Baume pour l’âme.
Nous voici arrivés au terme de notre voyage avec ce troisième article à travers lequel je vais vous présenter les axes et principes thérapeutiques de DodékâAIMES. Vous retrouverez les liens vers les deux premiers articles ici : La philosophie de DodékâAIMES : « Une alchimie entre Science et Spiritualité » et DodékâAIMES à travers sa symbolique : « Géométrie sacrée et principes créateurs ». Bonne lecture.
NB : Le terme Conscience avec un « C » majuscule est souvent employé. Cette signification n’est pas réduite à la seule connaissance immédiate de la propre activité psychique que ressentirait un individu à travers l’expérience de ses cinq sens. Ce terme définit une forme de conscience plus globale et relative à un état d’Être subtil et profond. Elle inclut l’intuition, l’inconscient, et les formes de consciences non locales en lien avec les différentes dimensions de l’Être et de l’Univers. Il en est de même pour le terme Univers avec un « U » majuscule reflétant un univers doué d’une intelligence. Egalement, l’Homme avec un grand « H » symbolise l’être humain dans toutes ses dimensions spirituelles et non seulement dans sa dimension animale.
Savoir réellement « AIMER » est, sans aucun doute, l’expérience principale que nous devons tous, en tant qu’être humain, vivre et réaliser pleinement sur cette Terre. Cet énoncé paraît élémentaire en apparence mais demeure sans aucun doute l’apprentissage le plus difficile à vivre au quotidien. En atteste l’état de notre planète, de notre santé et de l’ego humain.
Savoir « AIMER » c’est : « AIMER sans condition… aucune » !
DodékâAIMES invite à aimer tous les champs d’expérience quels qu’ils soient : « AIME » ta vie comme elle se présente à toi, « AIME » les tiens comme ils sont, « AIME » toi sans jugement, « AIME » ta maladie si tu es malade etc.
Tout malheur, toute difficulté, tout conflit est toujours ramené, au final, vers une carence d’amour au sein des différentes entités d’un système. Il existe en quelque sorte une forme de corruption (du latin co-rumpere ; « rompre avec ») relationnelle se traduisant par une brisure, une cassure, une rupture dans la communication entre les parties. De la cellule biologique, à la relation entre deux êtres, jusqu’à l’échelle collective, le lien se rompt quelque part… De cet isolement, de cette brutale séparation naissent des formes d’intolérance, de jugement, d’orgueil, de rébellion, de peur, de survie individuelle, faisant disparaître toute coopération harmonieuse. L’Homme a la possibilité de vivre ou non l’amour dans chacune des relations qu’il entretient avec lui-même et le monde. Faire la guerre ou faire la paix ? Ce choix est fondamentalement présent à chaque instant de notre vie, dans chaque interaction… Notre Conscience et notre Cœur nous laissent l’opportunité, si nous le souhaitons, de quitter l’armure de l’ego et de baisser les armes pour établir la paix en nous.
Mais alors, quels freins pourraient bien résister à l’établissement de cette harmonie tant aspirée ? Ces freins ne pourraient-ils pas être liés à une Peur originelle et parfois profondément inconsciente ? Cette Peur abyssale ne prendrait-elle pas racines, finalement, dans cette séparation ontologique de l’Homme avec l’Univers, sa source nourricière, le laissant orphelin et persuadé qu’il n’existe aucun sens à sa propre existence ? Constatons que cette croyance n’a pas d’autres issues que celle de le conduire à réitérer l’expérience de séparation avec tout ce qui l’entoure, parfois même jusqu’au cœur de ses propres cellules qui finissent par devenir malade. Il est intéressant d’observer que le contraire de l’Amour n’est pas la haine, mais la Peur. S’il n’y avait pas de Peur – peur de pardonner, peur d’être ridicule, peur de perdre son pouvoir, peur de l’autre (haine), peur d’être envahi, peur de ne pas être reconnu, peur de ne plus exister, peur de la mort etc. – la guerre ne serait plus de ce monde… La Peur demeure pourtant, en potentialité, une vibration pouvant se transformer en expérience d’Amour mais cela demande humilité et foi. L’orgueilleux ne croit dépendre que de lui-même en oubliant l’origine des courants qui se manifestent à travers lui, et finit, tôt ou tard, par tout perdre. L’Homme humble, au contraire, sait qu’il n’est pas un être isolé, que rien ne dépend de lui et que s’il ne reste pas lié à l’Univers, il n’aura ni force, ni lumière, ni sagesse pour l’aider sur le chemin de la réconciliation avec ses origines. Les enseignements nous disent que l’Homme qui a su transmuter toutes les plus grandes peurs de l’âme, atteint la maîtrise. C’est-à-dire une forme de super-cohérence avec la Vie toute entière qui le libère de tous les conditionnements de la matrice du monde. Seul l’instant Conscient « EST » et guide tout mouvement, toute expression du maître dans la simplicité, la fluidité, la non-dualité, la santé Totale.
J’aimerais à présent vous partager cet extrait du livre « Les Robes de Lumière » de Daniel Meurois et Anne Givaudan qui décrit à lui seul la force profonde qui sous-tend tous les fondements de DodékâAIMES dans sa vision de l’accompagnement thérapeutique.
« J’emploierai donc le langage d’amour… car c’est celui de la guérison de l’âme et parce que l’âme de la Terre et des hommes attend ses nouveaux thérapeutes. Mais avant que je n’aborde réellement ce point, amis, comprenez que nous sommes ici réunis dans ce que certains d’entre vous pourraient appeler un sanctum. Vous savez que le monde physique, celui des phénomènes denses, est en vérité une bien petite chose en regard des univers plus subtils de l’âme et de l’esprit.
Mon propos n’est pourtant pas ici de vous instruire quant à eux mais simplement de vous dire que nous sommes présentement assemblés dans une sorte d’espace mental que notre volonté d’action commune a su créer. Nous nous tenons si vous préférez, dans une sorte de bulle hors du temps qui servira de lieu d’instruction à un certain nombre d’hommes et de femmes harmonisés autour de points essentiels et tournés vers les thérapies.
« Je dis les thérapies… et en cela je commets presque une erreur. Il m’aurait fallu dire La Thérapie car il est bien évident que toute les choses, si on les ramène à leur principe, doivent se fondre en Une. Je dirai donc la thérapie car si les instruments sont multiples, l’énergie qui les conduit demeure unique.
Vous n’ignorez pas que votre monde vit actuellement un tournant important de son histoire et il est clair que bon nombre de ses notions, considérées par vous comme éternelles et inébranlables, doivent être considérablement révisées, voire totalement refondues.
Soyez-en conscients, l’âme humaine n’a pas grandi proportionnellement au corps de chair qui l’abrite, et à l’emprise que celui-ci a jeté sur la matière. Cette même matière se rebelle donc contre la force qui l’anime. C’est pour lutter contre une telle forme de gangrène que nous nous promettons ici d’agir. Non pas pour entretenir la factice opposition de l’esprit au corps mais pour fondre les apparents extrêmes, pour instiller en cette époque charnière les bases renouvelées de l’harmonie oubliée.
Il faut, je le répète, amis, soigner l’âme humaine et permettre à son véhicule de retrouver le juste équilibre entre ce que j’appellerai succinctement la Terre et le Ciel, c’est-à-dire entre les énergies binaires et les courants ternaires qui alimentent un organisme. Voyez-vous, c’est le manque d’amour de la race des hommes qui a brisé les épousailles de ces deux forces. Pour cette raison, la Grande Lumière qui anime toute la Création et que vous pouvez appeler Divinité ou Nature selon le langage de votre cœur, incite aujourd’hui tout amoureux de la Vie à retourner aux racines de l’Arbre de Santé.
Je veux parler ici de la Santé totale, de la Santé sacrée, c’est-à-dire du cristal immuable qui maintient l’équilibre de l’être sur tous les plans de son existence. Il est mille façons d’œuvrer pour elle, certains le feront par l’art, par le don de communication ou maintes autres capacités. Nul n’a le privilège de la démarche idéale…
Quant à nous, nous nous retrouverons ici, fréquemment, puisque tel a été votre souhait, afin d’apporter notre pierre à la transmutation d’une certaine médecine ou encore élargir le chemin d’une thérapie de l’Etre. Chacun travaillera ainsi dans le domaine pour lequel sa propre nature l’a particulièrement doué. Ce santum, soyez-en certains, n’a pas pour but de créer une école de thérapeute au sens où vous pouvez l’entendre, mais d’insuffler sur la terre entière une nouvelle volonté de recherche et de compréhension dans les rapports unissant l’homme au cosmos.
O, amis, nous ne voulons pas ici de guérisseurs au sens trop humain du terme mais des êtres capables d’apprendre à lire la Vie dans sa globalité, capables de l’appeler à se répandre là où on l’a oubliée… »
Apprendre à lire la Vie, c’est ce qu’ont toujours su nous transmettre les maîtres spirituels avec un langage simple, que tous les enfants seraient à même de comprendre. Par l’expérience de séparation, l’Homme a pourtant voulu la Vie compliquée, car toute vision déconnectée rend les choses de l’Univers incompréhensibles. Plus la sensation de séparation est forte et plus elle fortifie l’égo, l’orgueil et l’individualité car il n’existe pas d’autres choix que de compter sur ses propres forces pour survivre. L’ego devient donc le système de valeur central qu’il faut défendre quoi qu’il en coûte. Dans cette croyance, seul le plus fort subsiste et il devient alors nécessaire de rechercher une certaine forme de supériorité afin d’assurer sa sécurité dans l’espoir de demeurer serein. C’est une idéologie qui mène au pouvoir, au totalitarisme et à l’intolérance aussi bien envers soi-même qu’envers les autres. Ici se trouve la source de tout jugement en instituant, par la voie du dogme, ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, ce qui est bon et ce qui est mal. Bien que cet aspect dualiste soit inhérent à la nature des choses, cette polarisation native a été corrompue par la pensée matérialiste. De là est née la première dichotomie entre le Ciel et la Terre en en faisant des objets séparés, niant toute relation entre eux. Rappelons que cette « pseudo-dualité » est ontologiquement ternaire et c’est d’ailleurs cela qui donne sens à toute l’existence humaine. L’Homme est lui-même issu de cette alchimie entre le haut et le bas et il possède en lui, en son Cœur, la clé d’union entre ces deux forces.
Les religions ont nié cela, plaçant la puissance divine à l’extérieur de l’Homme et donc le dépossédant de sa véritable nature, son authentique rôle au sein de l’Univers. L’Homme en oubliant ses origines est devenu la « catin » des puissants en adhérant à leur dogme institutionnel. Il ne peut les maudire pour cela, car il s’est laissé s’oublier lui-même et en est le seul responsable. Tant que l’Homme ne se souviendra pas que c’est en lui que réside son pouvoir, il restera dépendant d’une autorité extérieure (énergie de typologie masculine), qui par la mesure, le contrôle, la quantification, la compétition, la séparation, le jugement, la culpabilisation, la punition, le maintiendra et le laissera errer dans l’ignorance de sa propre puissance. Cette puissance pourtant lui permettrait d’être aligné avec la Vie, la Liberté, l’Autonomie, la Collaboration, le Partage, l’Empathie, l’Accompagnement, la Régénération (énergie de typologie féminine). Aujourd’hui, notre modèle social, très masculin, place les qualités du mental en haut de la pyramide car il est reconnu comme le seul capable de comprendre la réalité dans laquelle nous évoluons tous. Bien qu’il soit indispensable, il doit retrouver sa juste place… c’est-à-dire au service du Cœur.
Notre modèle éducatif, basé sur la hiérarchisation et la supériorité des savoirs, de ceux qui savent, « les sociétés savantes », et « les autres », dépossède les moins bien lotis de leur propre liberté de choisir. Trop nombreux sont les défenseurs d’une Science et d’une médecine qui dictent à tous ce qui doit être pensé et exécuté à grand renfort de chiffres et de simulations statistiques au service d’une idéologie dominante. Or que se passe-t-il quand l’Homme remet son pouvoir à une technocratie qui prône la Peur et le considère comme incompétent à faire les bons choix pour son propre bien ? Que se passe-t-il en réalité quand l’Homme reste enfermé dans ces dogmes qui s’évertuent à démontrer qu’il n’existe aucun sens à l’Univers ? Que tout serait issu d’un heureux malentendu, une sorte de congruence hasardeuse ? Et bien… l’Homme se renie lui-même ! C’est cela la véritable SEPARATION ! Alors, il souffre, il devient malade et sa société avec ! Une crise émerge dont il ne comprend pas que c’est le signe d’une transition prochaine, d’un grand changement !
Toute crise se manifeste pour aider l’Homme à se relever, lui montrant que s’il n’agit pas, son effondrement pourrait advenir, aussi bien individuellement que collectivement. Il est clair que l’ancien système doit muter et retrouver sa vraie voie vers le Sacré ! Pourquoi lorsque l’Homme a donné, à tous ceux qui le demandent et le gouvernent, son corps, son cœur et son intellect, il n’est toujours pas satisfait, véritablement heureux ? C’est parce qu’il a négligé de nourrir l’âme et l’esprit et ce sont eux qui réclament à présent ! Quand l’Homme acceptera son lien avec quelque chose de transcendant, beaucoup plus grand que lui…, non pas comme une nouvelle croyance mais comme une chaleur qui le remplira, alors il se souviendra d’où il vient et quel rôle doit-il jouer pour, à nouveau, retrouver son unité. C’est cela la Santé Totale, la Santé Sacrée, c’est cela « l’authentique Thérapie ».
« La plus grande erreur des humains, c’est de toujours s’imaginer qu’il est plus avantageux pour eux de se retrancher de l’harmonie universelle, et qu’en refusant de se soumettre aux lois de la nature ils seront plus puissants, plus libres, plus riches et plus heureux. Eh bien, pas du tout, ils ne savent pas que la véritable puissance, le véritable bonheur, c’est de pouvoir vibrer en harmonie avec l’univers, entendre cette symphonie de la nature entière où tout chante: les forêts, les rivières, les étoiles… C’est cette symphonie cosmique que l’on appelle la musique des sphères. Et pour entendre cette musique des sphères, il faut arriver à harmoniser tout son être, tous ses organes, toutes les cellules de ses organes par un travail assidu et profond. C’est au moment où les moindres particules de votre être vibreront à l’unisson que la symphonie de l’univers se révélera à vous. » – Omraam Mikhaël Aïvanhov
Les maîtres et sages spirituels nous disent que la santé n’est pas quelque chose dont nous avons à nous soucier, ce n’est pas un diagnostic, mais une façon de maintenir la vie dans un sentiment débordant d’exubérance. C’est en ce sens que DodékâAIMES envisage la finalité de l’accompagnement thérapeutique, au-delà du résultat, de la mesure, du diagnostic, même si ces derniers sont indispensables. Derrière une telle aspiration se cache l’envie d’allier les polarités masculines et féminines : sciences et spiritualité, analyse et ressenti, corps physique et corps subtils, technologies et conscience, posture statique et dynamique. L’axe thérapeutique que soutien DodéKâAIMES se trouve défini au travers de cinq principes, tout comme les cinq éléments de la médecine traditionnelle chinoise. Les cinq lettres A – I – M – E – S, s’animent au sein de « Dodéka » qui signifie douze. Le cinq relatif à l’Homme doit s’allier au douze de l’Univers pour réaliser en lui sa véritable « Alchimie ». Le logo, en forme de dodécaèdre, réitère cette symbolique du passage du cinq vers le douze. Je vous invite à lire l’article, DodékâAIMES à travers sa symbolique : « Géométrie sacrée et principes créateurs », si vous êtes curieux du sens de ces préceptes. Définissons, à présent, ces cinq champs thérapeutiques :
Définition des cinq champs thérapeutiques au travers des cinq lettres : A – I – M – E – S
- « A » pour « Accompagnement »
L’accompagnement thérapeutique se différencie de la démarche médicale conventionnelle dans le sens où il ne pose pas de diagnostic et ne tend pas vers la recherche absolue d’un résultat dans la guérison du patient. DodékâAIMES part du principe que la guérison est un processus intérieur qui se joue à différents niveaux, c’est-à-dire dans le corps physique, certes, mais aussi dans tous les autres aspects de l’Être. La médecine ne s’occupe que du corps physique et prodigue des soins. Le soin est un acte extérieur qui peut soit inhiber les symptômes quand c’est possible et redonner du confort, mais devrait de manière plus large, amener le patient vers une compréhension empathique plus grande des événements qu’il vit tout en stimulant ses ressources vitales et profondes. L’accompagnement est un chemin qui se pratique côte à côte avec le patient sans que l’issue ne soit déterminée à l’avance. Les sphères d’application de l’accompagnement holistique touchent bien sûr au plan physique mais aussi énergétique, psycho-émotionnel et spirituel. L’objectif principal est de soutenir le patient dans sa démarche de santé et de l’aider à retrouver son potentiel d’auto-guérison tout en donnant du sens à sa démarche par des prises de conscience. L’accompagnement thérapeutique ne se substitue en aucun cas au diagnostic et au traitement médical.
- « I » pour « Information »
L’information est un concept aussi objectif (au niveau de la matière) que subjectif (au niveau de la conscience – l’intention est de l’information conscientisée, dirigée vers un but précis). Elle permet de « donner forme (in-forme) » à la matière par l’intermédiaire de son médium : l’énergie (champ). L’information assure la cohérence et l’interconnexion entre tous les éléments d’un système. Elle relie tout ce qui existe dans l’Univers (atomes, galaxies, organismes, esprits) et permet d’organiser la matière/l’esprit dans un processus évolutif de complexité cohérent. L’information peut être stockée (numérisée) et être transportée grâce à la modulation d’un signal fréquentiel. Ce champ dans l’utilisation des technologies reste électromagnétique. Pourtant l’information à l’échelle de l’Univers pourrait être considérée par nos sciences récentes comme une mémoire et donc source de l’apparence de notre flèche du temps. Par extension l’espace-temps de conscience serait lui aussi un champ d’information. La seule technologie à pouvoir le lire est le vivant lui-même. Le système patient-thérapeute est un tout. Le thérapeute devient, dans ce contexte, un lecteur d’information à travers le corps du patient selon les domaines qui lui sont accessibles et qui restent pertinents pour l’évolution de ce dernier. Ainsi, les champs agissent à travers l’espace et le temps (électromagnétique, scalaire, morphogénétique) – certains hors espace-temps – comme l’intention, l’intuition, la foi – pour interagir et donner forme à la matière. L’information cohérente (flux néguentropique) est le contraire de l’entropie (déficit ou surcharge d’information) par ses capacités de reproduction, de répétition mais surtout de régulation d’un système (rétroaction, correction des déséquilibres, homéostasie). En fait c’est l’équilibre homéostasique du flux néguentropique (entrée d’informations)/entropique (rejet d’informations) qui caractérise la bonne santé d’un être vivant. Cet échange rétroactif est comme une respiration harmonieuse qui permet la Vie.
- « M » pour « Mouvement »
Le mouvement caractérise tout changement dans l’espace, le temps et la conscience (position, architecture d’un système dynamique, posture, état de conscience). En sorte toute vie est mouvement : la vie de l’esprit tout autant que la vie du corps. Ainsi le mouvement, c’est la vie. La perte de mouvement se caractérise par une perte de liberté, une perte d’espace, une perte de flexibilité et donc amène un enfermement, une rigidité. La vie est un processus. La santé passe donc par l’amélioration de la qualité de ce processus. Dans l’Univers tout change, tout bouge, tout tourne et l’Homme issu lui-même de ce modèle, est engrammé pour bouger, changer, évoluer et se transformer.
- « E » pour « Energie »
L’énergie est le médium de l’information (physique ou intentionnalité de l’esprit) pour la mise en action des manifestations matérielles. L’information donne un sens, une direction à l’énergie. En science, l’énergie est une mesure quantitative générale de tout type de mouvement, d’activité et d’intéraction de tous les types de matières. L’énergie caractérise l’état d’un système. Elle ne peut être ni créée, ni détruite. Ce n’est pas une substance mais une capacité de transformation qui peut s’exprimer sous forme de matière, de travail, de lumière, de chaleur, de mouvement, de liaison nucléaire, ou encore sous forme chimique, électrique, électromagnétique. Dans le domaine spirituel (car la science ne donne pas d’explication quant à la source de l’énergie dans l’Univers), l’énergie est un principe universel, une force de relation, partout et nulle part à la fois (vibration, champs), qui relie tous les phénomènes entre eux. Dans notre dimension d’espace-temps, elle est polarisée en énergie féminine (Yin) et masculine (Yang) dont l’union est source de tout mouvement (vie). Le champ d’énergie (Chi, souffle, élan vital), précède la matière qui suit la trame informée. La matière est inerte et seule l’énergie la manifeste. L’Amour est l’énergie de plus haute intensité qui permet à toutes les parties d’un système d’évoluer dans l’harmonie. La Peur, contraire de l’Amour, augmente l’entropie d’un système et donc son niveau de désordre/décohérence.
- « S » pour « Spiritualité »
La spiritualité est souvent associée à la religion dans le sens qu’elle définit tout ce qui a trait à l’esprit, c’est-à-dire dégagé de toute matérialité. Pour autant, je considère que la spiritualité intègre pleinement l’aspect matériel (spiritualisation de la matière) et se définit mieux à travers le champ émotionnel (Foi) que le champ mental (croyances, religion, dogme). La religion est une façon de vivre basée sur des lois créées par des humains tandis que la spiritualité est un voyage à l’intérieur de soi, un périple qui ouvre au questionnement pour élargir sa Conscience. Être spirituel, c’est avoir la certitude que tout ce qui vit est une expression d’une énergie d’AMOUR primordiale et infinie. Elle amène tout simplement à reconnaître et ressentir le caractère sacré du vivant et aide à vivre en adéquation avec les lois cosmiques universelles pour tendre vers une harmonie intérieure. La spiritualité se vit en apprenant à AIMER toute création car nous vivons en la nature et elle vit en nous.
AUTEUR : Frédéric Broussard
Fondateur
Références bibliographiques :
Daniel Meurois et Anne Givaudant – Les Robes de Lumière – Éditions Passe Monde (2012) p. 8-10
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