« Aucun homme ne peut rien vous révéler, sinon ce qui repose déjà à demi endormi dans l’aube de votre connaissance » – Khalil Gibran
Je suis heureux d’inaugurer ce blog à travers cette première mini-série de trois articles pour vous dévoiler l’essence de DodékâAIMES. Ce projet est né d’un long cheminement et a été d’autant plus motivé par l’ouverture de conscience propre à cette époque de transition. Retrouver un sens nouveau à la vie devient une nécessité si nous souhaitons ensemble tendre vers l’harmonie des mondes et des Consciences. Notre monde extérieur, qu’il soit planétaire, social, familial, est en écho avec notre monde intérieur. Je vous propose, à travers ce tout premier article, de voyager dans l’espace des symboles, des abstractions, de la géométrie, du monde des « Idées » si cher à Platon et des sagesses anciennes. Entrez dans l’univers de DodékâAIMES…
NB : Le terme Conscience avec un « C » majuscule est souvent employé. Cette signification n’est pas réduite à la seule connaissance immédiate de la propre activité psychique que ressentirait un individu à travers l’expérience de ses cinq sens. Ce terme définit une forme de conscience plus globale et relative à un état d’Être subtil et profond. Elle inclut l’intuition, l’inconscient, et les formes de consciences non locales en lien avec les différentes dimensions de l’Être et de l’Univers. Il en est de même pour le terme Univers avec un « U » majuscule reflétant un univers doué d’une intelligence. Egalement, l’Homme avec un grand « H » symbolisera l’être humain dans toutes ses dimensions spirituelles et non seulement dans sa dimension animale.
De la théorie des formes à l’univers non local
« Celui qui aurait en lui les Idées platoniciennes pourrait y puiser toute sa vie matière à son art et créer chef-d’œuvre sur chef-d’œuvre sans que jamais la source n’en tarisse » – Albretch Dürer
Remontons un peu le temps… Dans le monde antique, les Platoniciens pensaient que toute la création était, en quelque sorte, façonnée par l’Idée, c’est-à-dire un monde archétypal et abstrait mais servant de plan directeur à toute substance venant prendre forme. Tout comme l’homme, le monde était fait de trois parties : le corps, l’âme, l’esprit. La région de l’âme était de nature astrale. Les Idées habitant les régions supérieures et transcendantes de l’intellect divin, s’y reflétaient et imprimaient ainsi leurs « signatures » éternelles aux choses d’en bas, matérielles et mortelles. Certains mathématiciens voient d’ailleurs la forme idéelle comme une structure mathématique et géométrique sous-jacente à toute manifestation concrète. Ce monde des Idées, tel que décrit par les Platoniciens, semblerait de nature non locale en transcendant notre temps et notre espace physique. D’ailleurs, je vous invite à observer le processus d’une création. Avant qu’elle puisse devenir réelle, au départ il y a une idée, un plan, qui d’ailleurs peut rester relativement flou au début, mais qui se précise quand vous œuvrez à le manifester. Toutes les constructions de notre monde ont d’abord été créées dans le monde virtuel des Idées, c’est un fait. Par ce simple exemple, nous voyons comment une information peut se métamorphoser en matière, n’est-ce pas ?
La philosophie d’Aristote (384-322 av J.C.), élève de Platon (427-347 av J.C.), différait quelque peu. Pour lui, la forme d’une espèce vivante, par exemple, n’était pas de nature transcendante, c’est-à-dire provenant d’une dimension d’ordre spirituel. Les instructions de la forme résidaient dans l’âme elle-même, c’est-à-dire que ces informations lui étaient locales et immanentes. Dit autrement, l’âme n’était pas au-delà de la forme, dans un univers différent, mais « en-dedans ». Cette philosophie a d’ailleurs servi de base à l’explication de la causalité, car l’âme immatérielle servait à la fois de cause première – le plan – et de cause finale – le but – expliquant l’organisation de la matière. La création du monde était donc pour Aristote de nature vitaliste avec quatre causes fondamentales, dont une cause matérielle (les matériaux constitutifs), une cause motrice (l’énergie), une cause formelle (un plan, une structure), et une cause finale (un but, une intention). Si nous reprenons le processus de création d’un objet explicité plus haut, nous constatons, en effet, qu’il faut, en premier lieu, prévoir les matériaux nécessaires à sa construction ; ensuite se retrousser les manches en prenant soin de bien suivre les instructions du plan ; et enfin utiliser cet objet dans un but précis, motif premier à sa réalisation.
La vision mécaniste du 17ème siècle a totalement occultée les causes formelles et finales car provenant d’une âme immatérielle. Une grande partie de notre science conservatrice reste aujourd’hui prisonnière de ce mur de la causalité matérielle et motrice. Si nous souhaitons aller au-delà de ce dogme et saisir l’essence de toute forme vivante, il me semble essentiel de réunifier les visions Platoniciennes et Aristotéliciennes en réhabilitant ces réalités subtiles et invisibles, qu’elles soient de natures locales ou bien non locales, ces deux champs ne s’excluant pas l’un et l’autre. En guise d’exemple, les informations locales à notre corps mais non visibles pourraient être de natures mentales, émotionnelles ou énergétiques (électromagnétiques). Les informations non locales, quant à elles, pourraient être relatives au monde de l’inconscient et des archétypes Jungiens, au monde onirique des rêves ou encore à la nature même de l’âme et de l’esprit. Dit autrement, nos bulles de consciences individuelles rayonnant à travers notre corps matière seraient en résonance avec des champs de consciences plus vastes et non locaux.
Ces notions ne sont d’ailleurs pas exclusives aux philosophies antiques car depuis maintenant plus de 40 ans la nature non locale de l’espace-temps est reconnue en science des particules. Alain Aspect, colauréat du récent prix Nobel de physique 2022, a été remercié pour l’ensemble de ses recherches relatives à l’intrication quantique. Ces phénomènes de non localité liés à l’espace-temps ont été confirmés expérimentalement en 1982 par lui et son équipe, à l’Institut d’optique à Orsay. Bien que ces notions peuvent paraître curieuses et contre-intuitives, ce qu’il faut entendre par « non local », c’est que l’information « apparente » que peuvent s’échanger deux particules voyageant dans des contrées spatiales éloignées, mais provenant initialement d’une même source, ne dépend ni du temps, ni de la distance qui les séparent. Autrement dit, l’état d’une particule intriquée se modifie instantanément quand sa jumelle change d’état, comme s’il s’agissait d’un seul et même système. Albert Einstein lui-même refusait de croire à l’existence de l’intrication quantique, qu’il qualifiait « d’action fantôme à distance » car ce phénomène présupposait une communication à une vitesse infinie entre les particules. Ceci était contraire à la relativité déclarant que rien ne puisse dépasser la vitesse de la lumière. Oui mais voilà, les particules quantiques ne sont pas des objets matériels classiques. Pour tenter de comprendre ce qu’est l’intrication quantique, il faut se défaire de l’idée qu’il existe un support pour véhiculer l’information entre les deux objets intriqués. Il existerait dans ce cadre un champ unificateur en dehors de notre espace-temps. Ces notions peuvent, je le sais, perturber par leur étrangeté, et cette thématique fera l’objet d’un article entièrement dédié. Concrètement, ces travaux ont contribué depuis à l’émergence des technologies quantiques, en particulier la cryptographie quantique et les simulateurs et ordinateurs quantiques.
La polarisation des mondes
Il existe tout un monde de symboles et d’images profondément ancrés dans la mémoire de l’Homme, bien que l’on ne les trouve pas dans les publications les plus courantes et accessibles au grand public. De nombreux textes, très forts, tant par leur Verbe que par leur troublante similarité avec les recherches scientifiques les plus modernes, concernant la description de l’Univers, se cachent dans les manuscrits et les livres anciens.
« Il est vrai, sans mensonge, certain, et très véritable :
Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour accomplir les miracles d’une seule chose.
Et de même que toutes choses ont été et sont venues du Un, par la médiation sur le Un, ainsi toutes ces choses sont nées de cette chose unique, par adaptation.
Le Soleil en est le père, la Lune en est la mère, le vent l’a porté dans son ventre, la Terre est sa nourrice ; Le Thélème de tout le monde est ici ;
Sa puissance est sans bornes sur la Terre.
Tu sépareras la Terre du Feu, le subtil de l’épais, doucement, avec grande industrie.
Il monte de la Terre vers le Ciel, et redescend aussitôt sur la Terre, et il recueille la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras ainsi toute la gloire du monde, et c’est pourquoi toute obscurité s’éloignera de toi.
C’est la force forte de toute force, car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide.
Ainsi le monde a été créé.
Voici la source d’admirables transmutations et adaptations indiquées ici.
C’est pourquoi j’ai été appelé Hermès Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie universelle.
Ce que j’ai dit de l’opération du Soleil est accompli, et parachevé. »
La Table d’émeraude d’Hermès Trismégiste
La figure d’Hermès Trismégiste serait identifiée à un pharaon légendaire qui aurait doté le peuple égyptien, en 30 000 volumes, de toutes les connaissances naturelles et surnaturelles, y compris l’écriture hiéroglyphique. Il est considéré comme le fondateur de l’Alchimie. L’un des objectifs de l’alchimie est le grand œuvre, c’est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, principalement des métaux « vils », comme le plomb, en métaux nobles comme l’argent ou l’or. Cette science ancienne ne peut être abordée par l’objectivité de notre science moderne car la véritable alchimie se réalise en l’Homme lui-même. Même si l’existence réelle d’Hermès Trismégiste semble très hypothétique, au-delà du mythe, réside la symbolique d’un des textes les plus célèbres de la littérature hermétique, celui de la Table d’émeraude (Tabula Smaragdina en latin). La légende raconte que c’est dans le tombeau d’Hermès Trismégiste que ce court texte, d’une douzaine d’allégories, aurait été retrouvé gravé sur une tablette d’émeraude. La plus anciennes versions connue serait issue d’un traité arabe du 6ème ou 7ème siècle. Elle fut ensuite traduite en latin dans la période du moyen-âge entre le 12ème et 15ème siècle. La correspondance entre deux mondes, entre le macrocosme et le microcosme, entre le haut et le bas, entre le principe masculin et féminin, est très explicite dans le court extrait présenté. Ces écrits corroborent l’ensemble des enseignements spirituels des anciennes sagesses qui, à travers l’histoire, ont toujours décrit une source unique, de pure Energie et d’Amour comme étant l’essence ultime de toute création et la force d’union entre ciel et terre.
Représentation d‘Hermès Trismégiste tiré de Viridarium chymicum, D. Stolcius von Stolcenbeerg, 1624.
Ces mondes transcendantaux sont également bien décrits depuis des millénaires par les philosophies orientales comme étant des dimensions de pure Conscience et d’Energie. Selon la codification taoïste, la vie serait issue du chaos, sorte de magma informe, d’ailleurs très similaire au bouillonnement du vide quantique que nos physiciens explorent depuis ces dernières décennies. Ce chaos, représentant tous les potentiels non manifestés, aurait la faculté de s’ordonner sous l’action d’une force structurante et intelligente* : le Taï Chi.
*Notons que le passage d’un état chaotique à un état structuré capable d’évoluer en permanence vers l’harmonie sous-entend une certaine forme d’intelligence. C’est-à-dire l’aptitude à faire les meilleurs choix parmi un ensemble des possibilités. L’état réduit – le choix – serait toujours le plus parfait pour conserver une dynamique harmonieuse au sein du système. Cela pourrait s’apparenter aux propriétés intrinsèques d’une Conscience plus vaste et non locale.
Cette force primitive se serait ensuite polarisée en Yin (terre) et Yang (ciel). L’esprit de l’Homme, appelé Chenn Pénatal, serait né de la rencontre de ces deux polarités, féminine et masculine. Remarquons d’ailleurs que l’Univers dans son intégralité est polarisé et nous apparaît duel. Très couramment, la vision du Tao se limite à cette dichotomie Yin et Yang alors qu’elle est en réalité décrite ontologiquement comme ternaire. Ce point est primordial, car il permet de saisir la primauté du vide premier et intemporel. Ce vide informe, sans début ni fin, n’est pas néant car de LUI naissent le souffle et donc le mouvement. Notons que les théories récentes en cosmologie convergent vers la description d’un univers cyclique et atemporel ce qui remet en question l’actuelle théorie du Big Bang. Le Tao décrit les souffles comme ayant des contours et rejoignant ici l’idée d’une géométrie originelle, d’un plan structurant.
Les enseignements des traditions spirituelles ancestrales évoquent, quant à eux, l’individualisation d’une Conscience originelle à travers un processus de dédoublement – dualité première – s’apparentant à celui de la vesica piscis des Pythagoriciens. La genèse biblique de la création du monde se retrouve d’ailleurs décrite à travers cette géométrie. La vision métaphorique biblique évoque la création du monde en six jours, le septième jour étant celui de la sanctification. Les compréhensions égyptiennes et chrétiennes sont en fait très similaires. Les égyptiens croyaient que le mouvement de la conscience dans les six directions de l’espace (haut, bas, gauche, droite, devant, derrière) était inné. La création de l’espace, suivant la géométrie d’un repère orthonormé défini par les axes x, y et z, serait donc un processus né des propriétés intrinsèques de la Conscience (l’Esprit). Rappelons d’ailleurs, à juste titre, que nous avons cinq sens pour appréhender notre réalité mais qu’un sixième sens est souvent relaté pour des individus extrasensibles. Les religions chrétiennes et égyptiennes nous décrivent toutes deux l’origine du processus de création à travers la réunion de deux ingrédients que sont le vide (le « Rien », le « Silence ») et l’Esprit (la « Conscience », le « Mouvement »). Ceci correspond à la description du tao et des philosophies orientales dépeintes ci-avant.
Reprenons cette symbolique à travers la géométrie des sphères. Le premier jour est supposé être la création de la sphère, le deuxième jour la création de la vesica piscis, le troisième jour la création du « trépied de vie », suivi par une sphère supplémentaire à chaque jour ultérieur jusqu’à ce que les sept sphères construisent la « Graine de vie ». Les sphères sont une représentation imagée de l’Esprit qui peut se mouvoir dans toutes les directions à partir de son centre. Remarquez d’ailleurs l’importance de la forme sphérique au sein de notre Univers. Ainsi le premier jour pourrait correspondre à l’unification du Vide et de l’Esprit Conscient. Là où Silence absolu et Mouvement infini ne font qu’Un. Imaginons que les mouvements de la Conscience tournoient à une vitesse infinie, alors, tout mouvement semble disparaître. À ce niveau il n’existe aucun repère, aucun « Espace » pour décrire le mouvement car ce dernier doit toujours demeurer relatif à quelque chose d’autre. Disons que l’instant EST éternellement Conscient de l’Instant… Au deuxième jour, la Conscience se dédouble créant une première polarisation lui permettant de s’observer de l’extérieur : « La lumière fut ! ». Une partie de la Conscience se soustrait du Silence absolu, de l’Instant primordial, en créant l’illusion du temps et de l’espace. Au sein de ce premier mouvement externe de l’Esprit se trame l’idée d’une séparation originelle de la Conscience Unifiée à travers un processus de ralentissement, de densification. Le troisième jour décrit l’apparition de la trinité, c’est-à-dire une réunion de trois éléments formant un tout. C’est le deuxième mouvement externe de l’Esprit à travers lequel la dualité devient ternaire. La trinité exprime une relation synergique, liant l’ensemble des éléments polaires en un tout indivisible. De manière fractale, cette primitive ternaire peut prendre forme à travers de multiples symboliques*.
*Citons la pléthore des exemples suivants : Masculin – Vide – Féminin ; Yang – Chenn – Yin ; Ciel – Homme – Terre ; Père – Saint Esprit – Fils ; plus – neutre – moins ; les trois feuillets embryonnaires formés à partir de l’épiblaste : ectoderme – mésoderme – endoderme ; l’ensemble des tissus, peau, organes, cellules : épiderme – derme – hypoderme ; cœur : ventricule gauche, septum interventriculaire, ventricule droit ; cerveau : hémisphère gauche, corps calleux, hémisphère droit ; système nerveux autonome : branche sympathique, branche parasympathique ventrale, branche parasympathique dorsale ; cellule : noyau, cytoplasme, membrane ; les trois structures du cytosquelette cytoplasmique : microtubule, filament intermédiaire, microfilament d’actine ; atome : les assemblages moléculaires triangulaires puis tétraédriques ; proton – neutron – électron etc.
1- La « Graine de vie » (une composante de la fleur de vie). 2- La Fleur de vie. 3- L’Arbre de vie au sein de la Fleur de vie.
En poursuivant le processus de dédoublement des sphères, nous aboutissons au dessin de la Fleur de vie qui est considérée comme un symbole de géométrie sacrée, contenant d’anciennes sagesses et dépeignant les formes fondamentales d’espace et du temps. L’auteur Drunvalo Melchizedek retranscrit, très clairement, la sagesse de cette géométrie sacrée, dans les deux tomes : « L’ancien secret de la Fleur de vie ». Il y montre que l’Arbre de vie, décrit dans les traités kabbalistiques Hekhalot des 5e et 6e siècles issus du livre d’Ézéchiel, est une géométrie incrustée dans la Fleur de vie. Egalement, l’Œuf de vie peut symboliquement être extrait du motif de la Fleur de vie. Il se compose de sept cercles externes, le huitième étant caché derrière. L’agencement de ces huit sphères forme un cube, symbole de manifestation et de matérialité (le cube possède six faces similaires aux six premiers jours de Genèse mais aussi huit sommets dans lesquels s’insère l’étoile tétraédrique). Ces dédoublements successifs dépeignent, par analogie avec le vivant, la forme d’un embryon multicellulaire dans ses premières heures de formation. La matière suit donc l’ordonnancement d’un plan subtil géométriquement sous-jacent à sa formation. Évitons d’avoir un raisonnement « trop humain » qui voudrait s’imaginer qu’une froide géométrie mathématique serait à l’origine de la création. Figurons plutôt ces géométries comme la projection, le reflet des « mouvements » (terme par défaut car il n’existe pas de mots pour définir la mouvance d’une intelligence originelle : l’Esprit) intrinsèquement harmonieux d’une Conscience primordiale dont le seul moteur est l’AMOUR. L’Amour n’est pas un concept, une équation ou un calcul. C’est la force première qui sous-tend les principes de l’harmonie dans tous les mondes. C’est une loi universelle. La géométrie, dans ce cadre, ne demeure qu’une conséquence conceptuelle et non une cause première. Ainsi toute harmonie peut se raconter à travers une signature géométrique invisible. Cela est vrai pour les formes, les couleurs ou les sons. Par exemple, une symphonie musicale est géométrique par nature. La géométrie peut donc se voir, s’écouter, se ressentir, se toucher, se goûter… C’est tout simplement l’Essence même la Vie !
Graine de vie avec sept cercles externes engendrant le motif élémentaire de la Fleur de vie. Chaque sommet du cube contient une sphère décrivant l’Œuf de vie. La Graine de vie contenant également sept cercles (le huitième étant caché derrière) possède aussi cette géométrie cubique.
1- Illustration entre les symboliques de la Graine de vie, l’Œuf de vie, la Fleur de vie, le Fruit de vie et l’Arbre de vie. 2- Relation entre l’Œuf de vie et l’embryogénèse
Le Fruit de vie peut être extrait du motif de la Fleur de vie.
D’autres motifs géométriques peuvent également être extraits de la Fleur de vie comme, ci-dessus, le Fruit de vie. Il possède douze cercles autour d’une sphère centrale. Il est souvent associé symboliquement au plan de l’Univers, contenant la base pour la conception de chaque atome, la structure moléculaire, la forme de vie et tout ce qui existe. Nous verrons en quoi cette symbolique autour du nombre douze est en lien avec l’Univers dans la 2ème partie de cet article : DodékâAIMES à travers sa symbolique : « Géométrie sacrée et principes créateurs ». Il est important de révéler que ces géométries planes peuvent servir d’architecture à des géométries tridimensionnelles. Ainsi, au cœur du Fruit de vie, nous retrouvons tous les solides de Platon, eux-mêmes dérivés du cube de Metatron, sorte de synthèse géométrique absolue. Les cercles du Fruit de vie sont de nature féminine (courbes) et il y a treize manières (12 + 1 = 13ème octave, la 1ère octave d’un nouveau cycle) d’y superposer l’énergie masculine par des lignes droites. L’Œuf de vie, le Tore (vortex) et le Fruit de vie forment une trinité qui est un véritable système d’information créateur de tout ce qui existe, sans exception.
Illustration mettant en évidence des cinq solides de Platon dans le Cube de Metatron (l’Octangle étoilé étant la composition de deux tétraèdres).
La genèse biblique suggère que l’ordonnancement des sept jours de la création, explicités ci-avant, permet l’installation de « l’Adam » composé d’une essence masculine et féminine. En hébreu Adam Ha-Ḳadmoni ou Adam Kadmon le-khol ha-kedumim, signifie être primordial, être originel. C’est l’être humain tel qu’il a été conçu par la divinité dans sa pureté d’origine. Dans ses visions, l’abbesse bénédictine Hildegarde de Bingen (1098-1179) a décrit l’Adam Kadmon, comme à la fois l’Homme d’origine et aussi l’Homme accompli en lien direct avec le divin. Les illustrations (1163-1173) qui accompagnent ses textes représentent cet homme imbriqué géométriquement dans des cercles et des rectangles. Sur la roue du monde, brûlent deux feux : le feu clair de l’amour et le sombre feu du Jugement, et tous deux marquent les limites extrêmes de l’Univers. Les douze têtes d’animaux figurent les vents et les vertus qui forment le système de corrélation où l’Homme prend sa place en tant que couronnement de la création.
1- Une enluminure du Liber divinorum operum d’Hildegarde de Bingen, datant du XIIIe siècle, représentant l’homme comme un microcosme au centre des sphères célestes. (Lucca, Biblioteca Statale, Ms. 1942, f. 9r, via museo galileo) 2- L’Adam Kadmon et les dix sefirot. 3- L’Arbre de vie avec le nom des 10 Sephiroth et les 22 chemins en hébreu, d’après Le Portique du questionneur d’Azriel de Gérone.
Pour résumer, toutes ces philosophies spirituelles nous relatent la Création à travers des forces, des rayons, des souffles, issus d’une source primordiale. Là, résideraient les fondements de notre espace-temps polarisé en deux courants féminin et masculin. Au sein de cette complémentarité ternaire, Vide-Féminin-Masculin, réside un principe d’harmonie et de mouvement sous-jacent à toute dimension de Conscience, et cela jusqu’au monde des formes, de l’atome aux galaxies. De manière analogue au monde des Idées (théorie de formes) qu’expose Platon, la pensée, le génie, l’intuition seraient comme une sorte de géométrisation du vide, car structurante en essence. La Conscience serait, en ce sens, un principe transcendant, similaire à une vibration pré-existentielle, hors espace, hors temps, mais nécessaire à la création de toute matière.
Les deux forces originelles, Yin et Yang, sont dépeintes par la philosophie taoïste en termes de ciel antérieur (pôle positif) et ciel postérieur (pôle négatif). J’aime beaucoup la description que dresse Michel Odoul en expliquant que c’est à travers ces deux énergies, masculine et féminine, que le Chenn de l’Homme prend forme dans l’incarnation – ceci est valable pour tous les êtres vivants. L’Homme, au travers de ce processus, devient vecteur d’une trinité. Le Tao exprime ce mouvement de vie de manière très simple à travers trois phases : recevoir, intégrer, redonner. C’est une loi importante car cette trinité est présente à toutes les échelles du vivant. Les cycles de la nature sont basés sur ce principe coopératif et auto-conservateur. Un échange rétroactif entre ciel (lumière, yang) et terre (matière, yin) traduit très explicitement ces notions. Sur un plan physiologique humain, le processus de digestion et de respiration fonctionne aussi sur ce principe ternaire : « je me nourris – j’inspire » ; « je digère – j’assimile » ; « je rejette – j’expire ». Au niveau biologique, la relation symbiotique qu’entretiennent la mitochondrie et la cellule est également très parlante. L’hôte, la cellule, fournit les nutriments à la mitochondrie pour qu’elle puisse les métaboliser en énergie (ATP) indispensable à l’ensemble de l’organisme. En invoquant la phénoménologie, nous pouvons translater cette observation vers des niveaux de plus en plus subtils jusqu’au fonctionnement rétroactif de la conscience avec un flux entrant et sortant de l’information. D’un point de vue psychique et émotionnel nous pourrions l’exprimer en ces termes : « j’accueille mes expériences de vie » ; « je les intègre et fais des choix qui me font grandir – je trie ce qui ne me convient pas » ; « je partage mes acquis – je sais lâcher prise quand cela est nécessaire ». C’est ainsi que l’Univers tout entier RESPIRE ! Un parasite, entravant cette libre circulation, en vampirisant les ressources dans son unique intérêt, met en péril l’intégrité de son hôte. C’est l’exemple du cancer au niveau cellulaire, du stress pour le plan émotionnel, des croyances limitantes pour le psychisme. Les maladies, les crises sanitaires, sociales, économiques, écologiques sont le simple reflet du non-respect de cette règle. Une relation harmonieuse entre pôles masculin (positif) et féminin (négatif) signifie que le flux recevoir-intégrer-donner doit se faire de manière équitable de l’un à l’autre. Dans la tradition hindouiste, le déploiement de la kuṇḍalinī est recherché dans certaines formes initiatiques pour tendre vers l’affranchissement de toute condition limitative et permettre le passage de l’individuel (jiva) à l’universel (shiva). C’est uniquement par le mariage harmonieux de la shakti, l’énergie féminine et de Shiva, le principe masculin, qu’elle peut se déployer.
Que ce soit le taoïsme, l’hindouisme, le judaïsme, le bouddhisme, l’alchimie, les philosophies antiques, toutes ont parfaitement décrit l’existence de ces deux forces génératrices de vie issues d’une source unique et transcendante. Définissons leurs attributs à travers la vision du tao. Tout d’abord, le ciel antérieur représente l’ensemble de la phase pré-existentielle d’un individu. C’est dans ce monde infini, sans limite d’espace ni de temps et qui contient tous les potentiels, que le Chenn prénatal s’épanouit et se structure. Cette forme de Conscience holographique – car dans un hologramme chaque point contient l’information du tout – contient en son sein tous les codes et les instructions pour l’ordonnancement et l’évolution d’un futur avatar dans le monde matériel. Conceptuellement le Chenn Prénatal, qui s’imprègne aussi de l’énergie de la lignée familiale, pourrait s’apparenter à l’âme occidentale. Le ciel postérieur représente, quant à lui, vous l’aurez devinez le monde terrestre, notre espace-temps-matière avec sa finitude et ses contraintes physiques. Il doit permettre à l’âme individuelle de vivre une multitude d’expériences, par réincarnations successives, jusqu’à la transcendance de toutes ses blessures et le remboursement de sa dette karmique. Il semble difficile de comprendre les relations entre le corps et l’esprit et par conséquent de la signification des maux du corps en relation avec les blessures de l’âme. Il est nécessaire d’élargir son point de vue en se plaçant dans une dimension plus conceptuelle de l’homme et de l’Univers.
Le karma, notion centrale de l’hindouisme et du bouddhisme, est décrit comme une infraction aux lois qui régissent l’harmonie universelle dans les mondes physiques et subtils. Ainsi, la destinée d’un être vivant et conscient est déterminée par la totalité de ses actions passées, de ses vies antérieures. Pouvoir continuer à évoluer et vivre dans des plans de conscience supérieurs demande donc un temps d’apprentissage terrestre, car dans les plans de l’âme, la pensée créatrice se manifeste immédiatement – de nombreux récits de EMI (expérience de mort imminente) témoignent en ce sens. L’inertie de notre temps-matière nous préserve donc d’une réalisation instantanée de nos pensées, fort heureusement. Cela nous laisse ainsi du temps pour cultiver certaines vertus, comme la persévérance, la patience, la confiance, la foi, acquérir plusieurs talents mais aussi apprendre de nos erreurs. Imaginez un instant que toutes nos pensées et nos paroles, bien souvent destructrices (jugements, critiques, peurs) envers nous-même ou envers autrui, se réalisaient dans l’instant ! Elles mettraient en péril tout l’équilibre universel et cela n’est pas autorisé.
Les lois du plan terrestre demandent à ce que l’intention d’une pensée harmonieuse soit répétée souvent et consciemment tout en vibrant émotionnellement pour qu’elle commence à naître. C’est donc un processus qui s’inscrit dans le temps par la ferveur et la confiance. Notre plan terrestre étant régi par des lois de natures entropiques, les pensées négatives quant à elles, possèdent un avantage supérieur pour s’exprimer rapidement. En effet, vous aurez remarqué que c’est toujours plus facile de détruire, de tout chambarder plutôt que de reconstruire, mettre en ordre et structurer. Ce dernier point est central dans de nombreuses thérapies cognitivo-comportementales qui traitent essentiellement nos schémas inadaptés inconscients tournant en tâche de fond au quotidien. Nous rangerons dans cette catégorie, les biais cognitifs, les fausses croyances, les phobies, les autocritiques et dévalorisations intérieures qui en modifiant la perception du réel vers le négatif, handicapent psychiquement l’individu dans son épanouissement. Si nous ramenons ces champs inconscients à un niveau collectif, je vous invite à apprécier leur densité et la qualité de leur contenu en observant l’état du monde actuel et de notre planète…
Les relations harmoniques du microcosme au macrocosme
Certains chercheurs scientifiques se sont intéressés aux proportions universelles que l’on retrouve à toute échelle de l’Univers. En effet certains ratios ont intrigué quelques physiciens célèbres par leur caractère récurrent, particulièrement les grands nombres sans dimensions. Ils ont été mentionnés par les mathématiciens et physiciens théoriciens, Hermann Weyl, plus tard par Arthur Eddington et enfin Paul Dirac, l’un des pères fondateur de la mécanique quantique, qui a proposé « l’hypothèse des grands nombres » vers la fin des années trente. Le fameux nombre d’Eddington-Dirac, d’une valeur de 1040, correspond au rapport de la force électrostatique et la force gravitationnelle s’exerçant entre l’électron et le proton – la gravité étant extrêmement faible au regard de la force électrostatique à l’échelle des atomes, ce rapport devient donc très grand. Curieusement, le rapport entre le rayon de l’univers et le rayon du proton se révèle lui aussi de 1040, à un ordre de grandeur près ! Ramener à la puissance trois, ce ratio équivaut à 10120, et nous donne l’ordre de grandeur séparant la densité d’énergie du vide cosmologique avec celle du vide quantique (densité exprimée en g.cm3). Cette différence de densité d’énergie entre l’immensément grand et l’infiniment petit est souvent mentionnée par le terme « catastrophe du vide » par notre Science étant incapable de fournir une explication à travers ses propres modèles théoriques.
Le physicien Nassim Haramein propose de solutionner cette énigme en percevant cette différence comme le résultat d’une possible expansion de la densité d’énergie du vide quantique jusqu’à l’échelle cosmologique ayant pour conséquence une dilution de sa densité locale apparente. Le choc en retour d’une telle idée serait que la force de gravité et la force de confinement – force que subissent les protons dans le noyau d’un atome aussi appelée « l’interaction force » permettant de résister à leur répulsion électrostatique réciproque – seraient en fait la même force mais perçues une échelle différente. Dans ce cadre théorique, il faudrait alors considérer les protons comme de mini-trous noirs (vortex) pour expliquer la force gravitationnelle que ressentiraient deux protons s’attirant l’un et l’autre. Notre Science actuelle reste dans le déni d’une telle possibilité car les implications seraient trop conséquentes sur le modèle standard actuel. Pourtant, promouvoir l’idée qu’un rapport harmonique entre les différentes densités énergétiques puisse exister, des atomes aux systèmes galactiques, demeure très intéressant grâce à une vision unifiée allant dans les sens des traditions spirituelles ancestrales. En 2008, Nassim Haramein et la physicienne Elizabeth A. Rauscher ont d’ailleurs publié des travaux démontrant qu’il existait une loi d’échelle géométrique pour l’organisation de la matière dans l’Univers. Les rapports entre le niveau d’énergie des objets étudiés et leur rayon – selon la condition de Schwarzschild – forment une progression linéaire. Cela signifie qu’il existe un rapport de proportionnalité entre les structures cosmologiques (quasar, galaxie, système solaire etc.) et subatomiques. Ces données d’observation et le modèle théorique proposé montrent explicitement que la dynamique de l’énergie à toutes les échelles dans l’Univers serait régie par des rapports harmoniques, notamment par les proportions du « nombre d’or » (1.618) – ou son inverse (0.618). Cela demeure très intéressant du fait que c’est un ratio que l’on retrouve partout dans la nature (fleurs, coquillages, pommes de pin, division des branches d’arbres, proportion anatomique de l’homme etc.). Chose merveilleuse également, ce rapport calculé pour une cellule biologique suit également la même règle, et se trouve à mi-chemin entre les plus gros objets galactiques et les objets quantiques. Le vivant serait en quelque sorte le pont entre le microcosme et le macrocosme.
Figure 2a. BB=sphères de Planck ; A=atome ; S=soleil, G1, G2=noyaux galactiques, U=univers. Une loi d’échelle pour la matière organisée de la fréquence en fonction du rayon. Le système des trous noirs est présenté dans cette figure. En partant du haut à gauche, on trouve le mini trou noir à la distance de Planck de 10-33 cm, les trous noirs de la taille d’une étoile, les trous noirs plus grands, les trous noirs du centre galactique et, en bas à droite, un trou noir de la taille de l’Univers. Notez qu’entre la taille stellaire et le mini trou noir à la distance de Planck, nous avons inclus un point de données pour la taille atomique.
Or, la frontière entre ces deux mondes est une fracture fondamentale dans notre physique actuelle car la relativité – modèle qui régit les objets cosmologiques – et la mécanique quantique – théorie qui explique l’étrangeté du monde atomique – ne s’accordent pas. Une évolution de conscience de la part de notre Science est nécessaire et elle doit se débarrasser de ces religiosités mécanistes et séparatistes pour comprendre les liens qui existent entre toutes les composantes de notre Univers à tous les niveaux. C’est à cette seule condition qu’elle parviendra à la grande unification des principes. Nassim Haramein va plus loin en stipulant que l’universalité de cette loi d’échelle suggère un vide quantique structuré de mini-trous de ver – ou dits « point d’Einstein-Rosen » – c’est-à-dire une polarisation en mini-trous noirs/trous blancs (pôles négatifs/positifs ; entrée/sortie). Cette polarisation, déjà développée plus haut, n’est pas sans rappeler les deux forces masculines et féminines décrites par le tao. Ces mini-vortex agiraient en tant que connecteur spatio-temporel pour échanger l’information engendrant ainsi un véritable réseau dynamique. Pourquoi ne pas y trouver là une potentielle explication à l’intrication quantique décrite plus haut ? La clarification de ce concept, s’apparentant à de la science-fiction, dépasse largement le cadre de cet article, et mériterait d’être discutée lors de prochaines publications. Retenons simplement la vision d’un Univers totalement interconnecté. Toutes les grandes philosophies spirituelles ont d’ailleurs toujours véhiculé cet enseignement, ou chaque parcelle du cosmos possède potentiellement en son sein l’intégralité du tout, à l’image d’un hologramme. L’instant conscient de lui-même.
>> Suite (partie 2) : DodékâAIMES à travers sa symbolique : « Géométrie sacrée et principes créateurs »
AUTEUR : Frédéric Broussard
Fondateur
Références bibliograhiques :
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Bouquet Alain – Gravitation quantique : http://evelyne.bouquet.free.fr/WebAlain/particules/910_gravitation.htm
Cardinaux Stéphane – Géométries Sacrées, tome 1 – Éditions Trajectoire (2009)
Cardinaux Stéphane – Géométries Sacrées, tome 2 – Éditions Trajectoire (2006)
Cardinaux Stéphane – Bioénergie – Éditions Trajectoire (2009)
Coquelle Dominique – Les tracés d’or – Éditions Trajectoire (2011)
Haramein, N., Rauscher, E.A., and Hyson, M. (2008). Scale unification: a universal scaling law. Proceedings of the Unified Theories Conference.
Haramein Nassim – l’Univers décodé ou la théorie de l’unification – Louise Courteau éditrice (2012)
Melchizédek Drunvalo – L’ancien secret de la Fleur de vie, tome 1 – Éditions Ariane (2001)
Melchizédek Drunvalo – L’ancien secret de la Fleur de vie, tome 2 – Éditions Ariane (2001)
Odoul Michel – Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi : les cris du corps sont des messages de l’âme – Editions Albin Michel (2022)
Roob Alexander – Alchimie & Mystique ; Le musée Hermétique. Edition Taschen 2006.
Sheldrake Ruppert – Réenchanter la science : une autre façon de voir le monde – Editions Albin Michel (2013)
Wikipédia – La Fleur de vie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fleur_de_vie